Compliment d'enquête

Gaspard Fréon est né derrière chez le garde-barrière, à Casablanca, au Maroc. C'est un faux zylophe gazouilleur, essayiste (l'essayer, c'est l'adopter), et polémiste victorieux, franchement franchouillard. En 2002, Fréon, prenant exemple sur Villiers, auteur à succès d'ouvrages initiatiques, pour adolescents, crée l'universalité pulmonaire de Bœuf, qui deviendra, plus tard, le zylophe est gonflé, croyez-moi, l'université Goodyear, où il délivre quelques otages Mahal, en dix-treize ans. Parmi les plus connus, on peut mentionner le célèbre égoutier-chef Albert Spaggiari, proche de l'OAS, et créateur de la salade niçoise. Son enseignement s'intitule, alors, de manière assez prémonitoire : Contractions de la philosophie. Et, comme disait Messiha Goitreux, avant d'allumer Apollon du Belvédère : Quand je suis contre, tout contre. A l'époque, le girond Fréon se définit comme proudhonien. On aurait dû se méfier. Proudhon dit, par exemple, dans Carnets, le 26 décembre 1847, on ne saurait être plus clair : « Il faut que le Juif disparaisse ». Plus tard, le faux zylophe se mue en coach sportif, et suggère, à un jeune Berbère, de se muscler le bras gauche. Contrairement à certains, les Fréon sont ininflammables, non corrosifs, et non toxiques. Cependant, en cas de fuites abondantes, ils prennent la place de l'air respirable, et peuvent entrainer des asphyxies.

Association de mâles fêtards. En bande organisée. L'assaut, mûr. L'autre jour, au restaurant, Malka me dit que son père, qui habite Sarcelles, à une photo de lui, avec DST. Je sais être consensuel, quand je le juge nécessaire aussi, je lui demande : Le dirlo, sur la photo, il a la braguette ouverte, ou fermée ? Hoshaanot, au plus haut du septième ciel. Mystique, cosmogonie, érotisme : où cette expression prend-elle sa source ? Dans son Livre des secrets, Hénoch raconte qu'il fut emmené dans le septième ciel. Irénée de Lyon enseigne : "Le monde se compose de sept cieux. Y habitent les vertus, les anges et les archanges". Dieu acheva son œuvre, le septième jour. Allah dira : "Placez les écritures concernant mon serviteur dans les plus hautes sphères du septième ciel". Mettez-moi tout ce beau monde en cabane, s'il-vous-plaît.

La France suffoque, sous une canicule exceptionnelle. A Nice, il pleut des cordes. Audacieuse, impressionnante, & professionnelle opération, pendant deux jours -et deux nuits- six cambrioleurs vident près de 200 coffres. Argent liquide, lingots, bijoux, le butin est estimé à 46 millions de francs. Contrairement au temps proustien, jamais retrouvé. Le sac de la banque, située à moins de 200 mètres de la Sûreté urbaine, avait été minutieusement préparé. Les impétrants n'ont laissé aucune empreinte (Konrad Lorenz, 1903-1989), et agrémenté le théâtre des opérations, de photos olé olé. L'affaire connue, la panique s'empare des clients de l'agence, pressés de savoir si le numéro de leur coffre était sur la liste fatidique. Albert Spaggiari, le cerveau du groupe, photographe, comme la poule d'Adolf, parvient à s'échapper du palais de justice, en sautant par la fenêtre, et disparaît en Amérique du Sud. Il succombe, d'un cancer, à Belùn, une ville de Vénétie, en 1989.

Le ressassement du passé, c'est possible, mais pourquoi dire Auschwitz, alors qu'il est tellement plus simple de dire... Gaza. Contrairement à ce qui se fait, dans les bonnes démocraties, en Palestine, la semaine sanglante dure... de nombreux mois !!!

Ein Kind wird geschlagen. Merci, Beau-Père, merci, Maman !!! "Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux", Yehoshuah ben Yossef, in Mt 23,13-16. Le sinistrissime ruminant & pitoyable Ratafia Foutriquet, playboy taré, vide, insignifiant, bobo-parleur risible, rasoir, & résistible, & voyou sioniste... tant qu'il y aura des démagogues. Pharisaioi, du verbe hébreu prš, “parash”, signifiant : “distinguer”, “séparer”, insoutenable légèreté. Une griffonneuse collabo, pom-pom girl du sionisme décomplexé, précieuse ridicule, renversée au milieu des lambris du gendre, arnaqué sur la marchandise, du faux zylophe -mais vrai îlotier- Nanard braque dolichocéphale tôt assermenté Velu, germanopratin : voilà une vision assez piquante, ma foi. Que l'on pourrait légender: Prolétaires de tous les pays : unissons-nous ! Je suis Charlie, hips !!! Chez certains Juifs, le judaïsme est au-dessus de toute forme de morale humaine. Et si c'est indicible, profites-en, jeune connard narcissique décérébré : ferme-la !!!

Elles s'appelaient Herta, Liesel, Liselotte, ou Hildegard. Elles étaient secrétaires, infirmières, femmes au foyer, ou gardiennes de camp. Elles ont fait partie des centaines de milliers de femmes qui se sont mises au service de l'idéologie nazie, en rejoignant les territoires conquis par le IIIe Reich, à partir de 1939. On les pensait témoins passives d'un génocide mené par les hommes. On les découvre aussi complices et même meurtrières. L'implication des femmes, dans les politiques criminelles nazies, est un pan méconnu de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que suis-je en droit d'espérer ? trois questions centrales chez Kant. Issu d'une famille modeste de onze enfants, Immanuel Kant (22 avril 1724 Königsberg, Prusse-Orientale - 1804) reçoit, de sa mère, luthérienne piétiste, une éducation morale très rigoureuse. À 16 ans, Kant entre à l'université. Cheat in shit out, il se tourne vers la théologie. Tout en s’intéressant à la physique et à l’astronomie. Plus tard, il est inspiré par Jean-Jacques Rousseau. Pendant quatorze ans privatdozent, professeur rétribué par ses étudiants, il est titularisé en 1770. Il entame -alors- la rédaction de son œuvre majeur : Critique de la raison pure, publié en 1781, suivi du résultat de deux autres réflexions : Critique de la raison pratique (1788), et Critique de la faculté de juger (1790). Kant donne des leçons de logique, de mathématiques, de physique, de métaphysique, d'anthropologie, & de pédagogie. N'ayant jamais quitté son Königsberg natal, ancien siège de l’ordre teutonique, Kant y mène une existence réglée. Révolutionnaire en chambre, il s'intéresse à la Révolution française. Il meurt, le 12 février 1804, en disant : « Es ist gut ». Johann Wolfgang von Goethe, quant à lui, meurt le 22 mars 1832, suppliant : « Mehr Licht ! Mehr Licht ! ».

Le 20 avril -c'est son anniversaire-, Hitler remonte -pour la dernière fois- à la surface. Dans le Führerbunker, un complexe de salles souterraines de 250 m2, blotti à 8 mètres sous le jardin de la Neue Reichskanzlei, toute discipline s'est dissoute dans l'alcool. Les bouteilles traînent partout, on fume beaucoup. Adolf consomme des sucreries, en quantité. Souffrant de la maladie de Parkinson, le sémillant démiurge du Troisième Reich se salit, à chaque repas.

Le dimanche 29 avril, en fin de matinée, Hitler apprend l’exécution de Benito Mussolini, et de sa maîtresse Clara Petacci, par des partisans italiens. Et la profanation de leurs dépouilles. Il épouse Eva, au cours d'une brève cérémonie civile. Le Führer ne voulait pas donner, aux Soviétiques, la satisfaction de son suicide, un premier mai.

Le 30 avril, vers 14 heures trente, Hitler se retire, avec sa nouvelle épouse, dans leurs quartiers. Le lendemain, vers 15 heures quinze, Heinz Linge, son valet de chambre, y pénètre. Il découvre deux cadavres : les scabreux époux se sont suicidés. Elle, en absorbant une capsule d'acide cyanhydrique; lui, en se tirant une balle dans la tête.

Bien joli petit monsieur, Marie Louis Joseph Adolphe naît, enfant naturel, le 15 avril 1797. Il est baptisé par un prêtre réfractaire, et délaissé par son père. Adolphe Thiers (an V Marseille, Bouches-du-Rhône - 1877 Germain-en-Laye, Seine-et-Oise) sera avocat, journaliste, historien et homme d'État. En 1821, ambitieux et sans fortune, notre Rastignac abandonne son épouse, et son fils au berceau. Il a 24 ans. Il part conquérir Paris.

En 1833, il a 36 ans, elle en a quinze, Thiers épouse la fille de sa maîtresse. Arriviste, opportuniste, intriguant et mondain, il finira premier président de la IIIe République. Le pays le surnommera «Foutriquet». Marx le qualifia de « nabot monstrueux ». Clemenceau, quant à lui, écrivit : «bourgeois cruel et borné qui s’enfonce sans broncher dans le sang». Un de ses hauts faits, les plus remarquables, en effet, est d'avoir été le bourreau de la Commune de Paris.

La garde nationale, forte de ses 150 000 hommes, a disposé ses canons sur les buttes de Montmartre et de Belleville. Le 18 mars 1871, Thiers envoie 4000 soldats, pour les récupérer. Des émeutes éclatent, dans plusieurs quartiers. Des soldats se rallient à la population. Deux généraux sont exécutés. Thiers fuit à Versailles, avec les corps aux pieds. La Commune commence. Elle durera, jusqu'au 28 mai, 72 jours. Et sera écrasée, après des combats de rue sans pitié, barricade après barricade, au cours de la "Semaine sanglante".

Le 1er septembre 1939, l'Allemagne nazie envahit la Pologne. En octobre 1942, Heinrich Himmler ordonne la liquidation du ghetto de Varsovie. Plusieurs groupes clandestins créent une unité de défense armée. Le 19 avril 1943, veille de Pessah, quand 850 soldats allemands pénètrent dans le ghetto, les résistants juifs, 3 000 combattants, armés de pistolets, de grenades, et d'armes automatiques, commandés par le jeune Mordechai Anilewicz, contre-attaquent. Jürgen Stroop, qui dirige l'assaut allemand, est surpris, par la résistance rencontrée.

Les résistants juifs tiendront tête aux assaillants, un mois durant. Le 16 mai, Stroop ordonne la destruction de la grande synagogue de la rue Tlomacki. La révolte est anéantie; le ghetto : en ruines. Ce fait de bravoure juif fut la première rébellion urbaine, contre l'Allemagne nazie. Symbole de la lutte de l'opprimé contre le dominant, de la liberté et de la puissance de l'esprit humain, il en inspira d'autres. Les nazis liquidèrent presque tous les Juifs de Varsovie, en novembre 1943, au cours de l'opération « Fête de la moisson ».

Bombardements aériens, terrestres, et maritimes, intenses et incessants; mise en œuvre d'une tentative d’extermination de la population; la considération de ces faits autorise à diagnostiquer qu’il ne s’agit pas de simples représailles "banales" de l'Occupant, mais bien d'un événement d'une nature nouvelle. Vu le nombre très élevé des victimes, les experts mettent en garde, contre le risque -grave- de génocide.

La thèse de la banalité du mal postule que des personnes ordinaires peuvent, en toute bonne conscience, commettre des actes terribles, sans s'inquiéter de leurs conséquences. Hannah Arendt tira, de l'observation de la réalité effective du nazisme, la conclusion que le mal ne réside pas -principalement- dans les actions les plus spectaculaires, mais -bien plutôt- dans de petits actes du quotidien, commis par des acteurs satifaits d'eux-mêmes. Des opérateurs professionnels, des consommateurs, obéissants, peuvent suivre les injonctions de leur environnement, sans se poser de questions sur la moralité ou l’éthique de leurs actes, avec un manque dramatique de pensée critique, et une indiférence aux conséquences de leurs actions. Le mal le plus pernicieux et, peut-être, le plus nuisible, sévit à bas bruit. Hannah Arendt insista sur le fait que ce phénomène pouvait être observé dans de très nombreux contextes, où des individus commettent des actes, sans réfléchir à leurs conséquences. Le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, de Raoul Vaneigem, paru en 1967, propose une thèse proche.

L'ampleur de l'opération, une ampleur telle qu'on aurait pu s'en croire préservé, par le spectre de la Shoah, rend invalide l'hypothèse que la réaction de l'Occupant, à la dernière action de la Résistance autochtone, serait proportionnée. La perspective ne peut, donc plus être celle d'un seul cessez-le-feu, mais bien, également, la remise en cause d’Israël, comme forme juridique illégale, et la mise en évidence, et la sanction, des complicités, tant internes qu'extérieures.

L'Occupant, pendant la Guerre, celle qui avait des effets, également, à l'époque, sur le sol français, était la cible de vilains. Si un des siens était égratigné, l'Occupant appliquait le ratio suivant: un Boche tué, vingt indigènes fusillés. Du fleuve à la mer, le ratio nazi a -très largement- explosé.

Pour l'Occident chrétien, le point de fascination absolue, c'est l’État israélien, crédité de dominer dans l’innocence devenue, par le miracle -justifié par la perpétration de la Shoah- de la transsubstantiation d'une culture -plus ou moins bien acceptée- en une entité dalite, ontologique. Dominer sans endosser l'infamie du stigmate du mal, voilà le fantasme -ultime- du maître. Israël réalise -momentanément- cet impossible.

Responsabilité & culpabilité historiques obligent, les États occidentaux sont, telle la mère avec sa progéniture, viscéralement partiaux, du côté -et aux côtés- de leur créature et protégé et -en même temps & inversement- matrice fantasmée de leur propre identité : Israël. C'est bien sur le territoire européen qu'a été perpétré l'impensable. Du fait de l'existence de la Shoah, dans l'Histoire intime de l'Europe, le sort d’Israël, et l'assurance de la pérennité de son innocence, procèdent, désormais, dans l'esprit des Occidentaux, colonialistes, veules, malsains, débiles, de leur responsabilité, entière et absolue, définitivement.

Le 29 août 1870, Arthur (1854 Charleville, Ardennes - 1891 Marseille, Bouches-du-Rhône) quitte -sans avertir- le foyer maternel, et prend le train, pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. "Vous êtes amoureux. Loué jusqu’à mois d’août. Vous êtes amoureux. − Vos sonnets La font rire", in Roman, daté 29 septembre 1870. L'œuvre poétique de Rimbaud est caractérisé par une prodigieuse densité thématique et stylistique.

Le Vingtième Siècle est un quotidien belge catholique nasillard, publié du 6 juin 1895, à 1940. Le journal se vend mal & ne survit que grâce au soutien de quelques protecteurs. En 1924-33, le piètre Norbert Wallez dirige le journal. Il embauchera Georges Remi, qui n'est pas encore Hergé. Tintin et Milou, ses héros cultes, naissent, le 10 janvier 1929, dans Le Petit Vingtième, supplément, destiné à l'édification de la jeunesse, du Vingtième Siècle. Wallez engage -également- Léon Degrelle, qui fondera le Parti rexiste, un mouvement pro-nazi. Wallez est écarté, en 1933, en raison de ses convictions fascistes. William Ugeux, figure de la résistance, le remplace.

« Non, il ne s'agit de pas de croisade, de guerre sainte, mais d'une très ordinaire guerre de conquête... On a n'a jamais vu de campagne de vengeance aussi barbare dans les siècles derniers, et pas souvent dans l'histoire... pas même avec les Huns, pas même avec les Vandales... C'est sans comparaison avec ce que les troupes allemandes et d'autres puissances étrangères, ainsi que les troupes japonaises, ont fait », August Bebel (1840-1913), voyant rouge.

Il ne se pose qu'une question à l'Humanité :
* Non pas : Que vais-je faire à dîner, ce soir ? Non, cette question est de peu d'intérêt;
* Non pas, non plus : Est-ce que Dieu existe ? On connait la réponse : Elle existe, elle est noire et homosexuelle;
* Mais : Que serait une économie socialiste ? On n'est pas sérieux, quand on a dit : C'est tant !

No future. Le communisme, ici et maintenant. Dont on se chauffe.
Sans chef, sans parti, sans syndicat. Tout le pouvoir aux paupiettes !!!

Eva Anna Paula Hitler (1912 München, Bayern - 1945 Berlin), une photographe allemande, en veux-tu, en voilà.

"Étendu sur le canapé de Rachel, il « socratise » avec autorité, et confond ses interlocuteurs, par le radicalisme forcené de ses idées", Guy de Pourtalès (1881 Berlin - Lausanne, canton de Vaud  1941), écrivain franco-suisse, in Wagner : histoire d'un artiste, 1900.

Emma Goldman (1869 Kowno, Lietuva - 1940 Toronto, Canada), intellectuelle et anarchiste russe, connue pour son activisme politique, ses écrits, et ses discours radicaux, libertaires et féministes. "If I can’t dance I don’t want to be part of your revolution".

Fidèle de Sigmaringen,
La guerre éclate, janvier-mars 1940

Le 6 juin, les Alliés sont en Normandie. Le 19 août, la Libération de Paris commence. Les Occupants entraînent, dans leur retraite, les autorités vichystes. Le 8 septembre, la Délégation gouvernementale française pour la défense des intérêts français en Allemagne, gouvernement français fantoche en exil, s’installe, au château de Sigmaringen, en Baden-Württemberg. Pendant 7 mois et 22 jours, va se jouer un mélodrame, dans un décor d’opérette, et une atmosphère de désenchantement. Dans un huis clos étouffant, on règle les comptes. Les troupes françaises entrent, dans Sigmaringen, le 23 avril 1945, et mettent un terme au dispositif.

Date de dernière mise à jour : 24/04/2024

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