Les lois antisocialistes, Sozialistengesetz, "lois socialistes", sont une série de textes législatifs, dirigés contre les sociaux-démocrates. La première loi est votée au Reichstag, le 19 octobre 1878. Le Bundesrat la vote deux jours plus tard. Guillaume Ier promulgue la loi, qui passe au journal officiel, le 22 octobre. La loi, qui interdit les organisations socialistes et sociales-démocrates, ainsi que toutes leurs activités est, par la suite, prorogée jusqu'au 30 septembre 1890.
Le calendrier républicain est mis en place, par la Convention, le 5 octobre 1793. Le nouveau calendrier est le symbole de l'entrée dans une ère nouvelle. On le fait commencer le 22 septembre 1792, date de l'installation de la Première république. Le 22 mars correspond au 2 germinal.
Avec un adversaire retors, ou plus puissant que vous, ne négociez pas. Tuez-le, promptement, récupérez, prestement, son équipement, & prenez, rapidement, la tangente. À la question : "Pourquoi cachez-vous vos bombes dans des couffins ?" Mohamed Larbi Ben M'hidi (1923 Aïn M'lila, wilaya d'Oum El Bouaghi - assassiné 1957 Alger), héros de la guerre, en Algérie, répondit : «Donnez-nous vos avions et vos chars, et nous vous donnerons nos couffins.»
Semaine sanglante, n'est pas assez hardie : Améliorez la sauce, ou on vous tue ! A perdre nos chaussons, qui refusons d’y aller. Fossoyeurs, la social-démocratie. Rosa, 1919. Loin, les enfants de chœur du gauchisme. Une ouvrière qui pleure de rage. Négatif. Lycéens, ouvriers et blousons noirs, entrevoir les possibles. Luttes sociales incontrôlées, dont on fait les rêves. Rien avec les folkloristes se réclamant de l’idéal. Dans la complicité d’un instant. Idéologie. L'amende à moto. La fusillade le laissant sur le carreau, Didier mourra, en prison. Avec les sidérurgistes, participer aux affrontements. De belles rencontres, apaches. Inquiétant phénomène : des flics, des journalistes, et des sociologues, animateurs, amis mateurs, anesthésiants, antibiotiques, analgésiques. La domestication et son laboratoire, constellé de justifications. La prégnante sollicitude, grosse de rien. No future, ici et maintenant, dont on se chauffe. Rature, et la perspective du soulèvement mondial. Ménagerie infâme de nos vices, gare ton Solex : c’est la Révolution ! Ose, cake l'oseille, & prends la tangente ! Saccager, là. Lorsque je rentrais sans un sou, assister à la chute de l'empire. On n'est pas sérieux; il faut être -résolument- moderne : ce n'est pas sans charme.
Destruction d'un nuisible : Chœur des vierges !!!
Une usine s'effondre, 500 ouvrières assassinées : Business as usual.
Quand je parle de vacance... à Auschwitz, il s'agit de la vacance... de Dieu.
L’Armée rouge conduite par Trotsky et Mikhaïl Toukhatchevski finit par prendre d'assaut l'île de Kronstadt, en traversant, à pied, la mer gelée, le 18 mars. Une répression implacable s'abat sur les révoltés. Certains, qui se sont rendus, contre promesse de vie sauve, sont fusillés, après avoir dû creuser leurs tombes. La répression policière s'abat, aussi, à Pétrograd, sur des dizaines de personnes.
Un militant afro-américain de Cleveland, activiste contre la discrimination raciale. Un anarchiste russe, docteur en histoire, militant écologiste, impliqué dans les révolutions en Ukraine, au Bélarus, & en Syrie. Un militant irlandais, qui a rejoint la Grèce, pour accueillir des réfugié·es; puis le Kurdistan, pour combattre les djihadistes. Un diplômé en histoire, d’Oxford, militant pour les droits des réfugiés, ayant participé au mouvement de libération kurde.
Rue de Rivoli, peu après une heure du matin, la devanture de la boutique Zara vient de voler en éclats. La curée peut commencer. Elle n'est pas organisée par les instances centrales que sont le Comité de salut public ou la Convention, qui se montrent ou hostiles, ou circonspects, face à ce qu'ils considèrent comme des désordres, ou des excès.
L'actuelle agression russe stimule l’intérêt pour l’Ukraine. Rares sont, cependant, ceux qui évoquent la Makhnovtchina. La radicalité de cette expérience a entraîné sa marginalisation par l’historiographie officielle. La propagande léniniste, dominée par la vision étatiste et autoritaire des Bolchéviques, s’emploie à calomnier l'épopée de Makhno (elle parle des bandes de Makhno, qui deviennent, avec le temps, les bandits de Makhno), tout en tentant d'en effacer les traces. Plus près de nous, la Rote Armee Fraktion était, couramment, appelée Bande à Baader, par la presse bien-penchante.
"Supposons que le peuple soit vaincu, supposons que les bonapartistes et les royalistes rentrent dans Paris en barbotant dans des mares de sang et en piétinant nos cadavres. Que restera-t-il de la Commune ? Quand bien même ses décrets n’auraient pas reçu leur pleine exécution, quand bien même vous déchireriez toutes les affiches, quand bien même vous passeriez tous les murs à la chaux, vous ne parviendrez pas à enlever de nos esprits les principes qu’ils ont affirmés", Jean Baptiste Clément (Boulogne-sur-Seine, Seine 1836 - Paris 1903), chansonnier, journaliste, syndicaliste et communard.
Avec un adversaire retors, ne négociez pas. Tuez-le, promptement, récupérez, prestement, son équipement, & prenez, rapidement, la tangente. À la question : "Pourquoi cachez-vous vos bombes dans des couffins ?" Mohamed Larbi Ben M'hidi (1923 Aïn M'lila, wilaya d'Oum El Bouaghi - assassiné 1957 Alger), héros de la guerre, en Algérie, répondit : « Donnez-nous vos avions et vos chars, et nous vous donnerons nos couffins. »
Le 27 juin dernier, la mort du jeune Nahel, lors d'une arrestation, par des policiers, à Nanterre, a provoqué plusieurs nuits d'émeutes, sur tout le territoire : aucun coin de France n'a échappé à cette nouvelle flambée. Mais qu'est-ce qui peut bien être la cause d'une telle violence ?
La garde nationale, forte de ses 150 000 hommes, a disposé les canons, financés par les Parisiens, sur les buttes de Montmartre et de Belleville. Le 18 mars 1871, Thiers envoie 4000 soldats, pour les récupérer. Des émeutes éclatent, dans plusieurs quartiers. Des soldats se rallient à la population. Deux généraux sont exécutés. Thiers fuit à Versailles, avec les corps aux pieds. La Commune commence. Elle durera, jusqu'au 28 mai, 72 jours. Et sera écrasée, après des combats de rue sans pitié, barricade après barricade, au cours de la "Semaine sanglante".
En novembre 1831, la conjoncture est mauvaise. Le prix, imposé par les marchands, ne satisfait pas les tisseurs. La Croix-Rousse prend les armes, et descend vers Lyon. On peut lire, sur son drapeau noir : "Vivre en travaillant ou mourir en combattant". Les tisseurs s'emparent de l'Hôtel de ville. D'autres corporations les rejoignent. L'armée reprend la ville, c'est un vrai massacre. La bourgeoisie a peur. En 1834, une nouvelle révolte éclate : entre Rhône et Saône, du 9 au 15 avril, armée de Louis-Philippe contre ouvriers, les combats font rage. La répression est terrible : elle fait 600 morts. On appellera cet épisode : la « Sanglante semaine ».
Chers amis émeutiers, grâce à vous, c'est le simplet incestueux qui se réjouit, in petto, dans le patio du 55, v'là les flics : chacune de vos exactions fait s'augmenter le PIB de sa start-up bien-aimée !!! Pourtant, que vaut cette hiérarchie, fondée sur la seule croissance quantitative, ignorant le passé, conjuguant au futur, la dimension qualitative ?
Sélectionne, toi-même, le maître qui sera capable de te rendre heureux-se, camarade :
David Bronx, couche avec Frida, pour avoir la paix. Recommande la révolution permanente, à l’extérieur, et l’industrialisation rapide, à l’intérieur;
Jeff Stallone, préconise une croissance économique graduelle, et la reconnaissance de la salinisation temporaire du capitalisme;
Ali Bitume, partisan de la défense de la nature, qui intègre plus d'exigences environnementales. Pour la lutte des classes, on verra, plus tard;
Gaston Déférent, canal histologique, homme d'hier d'un gang de velus, qui est arrivé, à pieds, par la Chine. A Marseille, comme à Téhéran;
Boris Taureau, ouvragé au gros rouge bien trash qui, sous l'empire de l'euphorie bureaucratique, assena son évangile : "Il faut savoir étouffer un rêve"
Jean-Loche Mélangiste, arabophile convaincu et pratiquant assidu, dépité bourgeois obédient, liftier truculent attendant, gentiment, le pourliche;
Jacob Compère-Loriot, du PSF. Désolure, pénurie d'explosifs à l'armurerie, et les Chleuhs ont décampé. En fait, la place est, déjà, prise, au-delà du Jourdain;
Benjamin de Maquignon, quand on aime, on ne compte pas. Laissez venir, à moi, les petits enfants. Adapté, pour les pédomanes;
John Trump de Salope, usine à Roustons, bon frère, le disciple que Jésus aimait. Résistant qui chauffe. Berger, en quête d'ouailles;
Nathan Yahoo, marre de l'extermination : cherche une reconversion tranquille, à l'écart des geôles israéliennes. Trouve si délicat d'assassiner ses propres ressortissants;
Solal Bonnichon, ex-PCF, itou ? Des sots en furent. Pourquoi utiliser un rouge lambda quand on peut donner au geste une toute autre envergure ?
Zanini Moore, patriote cardinalice, drapé de noir, indigène de remplacement, Arabe tractant à droite, t'habites à combien de kilomètres de Tours ?
Anne Perrine Degas, droguée au Perrier, jordanienne en blazer bon teint, légaliste avec Adolf, sent l'écurie : dix ans de bonheur, devant nous.
Houssam Messi Messi, Dieudonné sans Main d'or, le genre de Français qu'on aimerait bien pouvoir renvoyer... d'où il vient !!!
Le 15 novembre 1918, pour conjurer la révolution, les dirigeants syndicaux, liés à la social-démocratie, concluent, avec les patrons de la grande industrie, une convention.
"Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant", André Isaac (1893 Châlons-en-Champagne, Marne - 1975 Paris), humoriste et comédien, in Y'a du mou dans la corde à nœuds ! Isaac participa, à sa manière, pendant la Seconde Guerre mondiale, à la Résistance française, en intervenant sur Radio Londres. Il enjoignait, depuis London, certes sous les bombardements nazis, ses coreligionnaires, restés sur le sol français, d'entrer dans la Résistance, sur place. Personnellement, je trouve cela -passablement- cool.
"Le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves", Herbert Jacuzzi (1898 Berlin - 1979 Starnberg, Freistaat Bayern), philosophe, sociologue, marxiste, membre de l'École de Francfort, in L'Homme unidimensionnel.
La Commune de Paris durera 72 jours, du 18 mars au 28 mai 1871. L'insurrection est écrasée, et ses membres exécutés, en masse, au cours de l'épisode final, qu'on appellera la Semaine sanglante. Cette extermination participe de la campagne de 1871 menée, par le gouvernement versaillais, contre les communes insurrectionnelles, que connaissent plusieurs grandes villes de France, qui refusent la capitulation devant Bismarck, et prônent la démocratie directe.
« Les Gucci, c’est pour nous » !!! La troisième nuit d’émeutes, depuis le décès de Nahel, mardi, à Nanterre, aura donné lieu à de somptueuses scènes de saccages, au cœur de la capitale, et ailleurs, en France. Le magistral déploiement policier n’aura pas suffi à prévenir les dégradations de bâtiments publics, ni les déprédations de commerces. Contre la vie chère : le pillage !!!
Le Club breton trouve son origine dans le mouvement de fronde parlementaire, qui fut particulièrement radicale. C'était un groupe de députés de Bretagne, qui se réunissaient, au café Amaury, à Versailles, pour débattre, à l’avance, des sujets traités aux États généraux.
"Anarchism is democracy taken seriously", Edward Abbey (1927 Indiana, Commonwealth of Pennsylvania - 1989 Tucson, Arizona), écrivain et essayiste américain, militant écologiste radical.
« Sans-culottes » est le nom donné, par mépris, au début de la Révolution, aux manifestants portant, non des culottes, symbole de l'aristocratie, mais des pantalons. Issus du "petit" peuple de la ville, défenseurs d'une République égalitaire, les Sans-culottes sont jugés « radicaux » : ils prônent la démocratie directe, sans intermédiaires. Les autres députés étaient anti-démocrates: « la démocratie serait l'anarchie ».
Sur fond de disette, due aux mauvaises récoltes de l’année précédente, la rédaction des cahiers de doléances a suscité l’espoir, dans les campagnes. Mais, les paysans s'émeuvent d'observer, avec dépit, que leurs conditions de vie concrètes ne s'améliorent pas. Ils s'arment. Des milices villageoises se forment, et s'en prennent aux seigneurs, pillent les châteaux, et brûlent les archives.
En train d'élaborer la future Constitution, et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, l'Assemblée constituante reçoit des nouvelles du pays. Escomptant, par cette mesure, ramener le calme, Noailles demande l'abolition des droits féodaux. Les députés, inquiets pour l'ordre public, votent la suppression de plusieurs privilèges.
Le mouvement sera fort de plus de 12 000 grèves et d'environ, 2,5 millions de grévistes. Le drame, pour tous les braves gens, et leurs contre-maîtres, c'est que les grèves étaient, le plus souvent, spontanées. Les syndicats n'étaient, pas toujours, à l'origine des arrêts de travail, loin de là. Ils eurent, d'ailleurs, beaucoup de mal à encadrer, et à canaliser, le mouvement. A la prochaine !!!
Pressentant la fin de la guerre, la vanité du combat, et l'inanité suicidaire de l'opération, les marins de Kiel, un important port militaire allemand, sur la mer Baltique, se révoltent, contre l’ordre, qui leur a été donné, le 28 octobre 1918, par l'amiral Reinhard Scheer (1863-1928), d’entreprendre une sortie, contre la flotte anglaise, dans un ultime combat, « pour restaurer l'honneur ».
La mutinerie débute, dans le port de Wilhelmshaven. Refus des marins, de quelques navires de la Marine impériale allemande, stationnée dans la rade, d'appareiller, pour aller combattre les Anglais. Elle se double d'une exigence de paix immédiate. A Kiel, la mutinerie gagne la base navale, puis le chantier naval. La révolte se propage, de port en port.
Les marins, pour qui les ouvriers prennent fait et cause, créent des conseils de soldats. À Berlin, le 9 novembre, les grèves éclatent. Dans de nombreuses villes, on proclame la République. Des conseils d’ouvriers et de soldats, qui s'étaient constitués secrètement, sortent du maquis. Amis, rotez : « Vous êtes fou, il pleut tout le temps, là-dedans ! »
Une série de révoltes, généralement connues sous le nom de mutineries de la mer Noire, survient, au sein des troupes terrestres, des bâtiments français de l’escadre de la mer Noire, et les villes portuaires, en 1919, alors que le gouvernement français soutient les forces tsaristes « blanches », dans la guerre civile russe, contre les révolutionnaires bolcheviques.
Les émeutes dont nous sommes, avec récurrence, témoins, dans toutes les parties du monde, sont la manifestation de la géniale créativité des masses. Il faut bien reconnaître que la grève ne satisfait pas tous les besoins, ni toutes les pulsions, loin s'en faut !!!