Freikorps

Après la démobilisation de 1918

Un corps franc (appelé Freikorps en allemand) est un groupe de combattants civils ou militaires rattachés ou non à une armée régulière et dont la tactique de combat est celle du harcèlement ou du coup de main. Il peut également s’agir d’unités paramilitaires organisées par un État, ou d’unités formées spontanément par des civils. Parfois improvisés et sous-équipés, les corps francs sont généralement dotés d’un encadrement autonome.

Les Freikorps étaient des unités de volontaires, très souvent nationalistes d'extrême-droite, civils ou militaires, rattachés, ou non, à une armée régulière. Il pouvait s’agir, également, d’unités paramilitaires, ou d’unités formées, spontanément, par des civils. Parfois improvisés et sous-équipés, les Freikorps avaient, généralement, un encadrement autonome. Les Freikorps se développèrent, après la démobilisation générale, à laquelle l’Allemagne fut contrainte, par l’armistice, et dont la conséquence fut la perte des repères, pour une partie des anciens combattants. Le Sozialdemokratische Partei Deutschlands utilisa, abondamment, et sans vergogne, ces ressources disponibles, dans sa lutte contre le communisme.

Au XVIIIe siècle, pendant la guerre de Sept Ans, Frédéric II de Prusse systématisa l'utilisation des Freikorps. Après la démobilisation de 1918, sur le terreau de la désorientation, et de la perte des repères, tant psychologiques que politiques, des anciens combattants, qui envisagent -difficilement- leur retour à la vie civile, des milices se forment. Qui recrutent, également, des aventuriers et autres laissés pour compte de la société bourgeoise : déclassés, marginaux, chômeurs. La tonalité politique générale, au sein de ce lumpenprolétariat, était d'extrême droite.

Date de dernière mise à jour : 08/04/2024

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