Noske

Sus domesticus Sozialdemokrat Noske

Le Sozialdemokrat Gustav Noske, ministre de la Défense du gouvernement du premier chancelier de la république de Weimar, Friedrich Ebert, en reçoit les pleins pouvoirs, pour mener, à bien, la répression de l'insurrection berlinoise. Il déclare : « Il faut que quelqu'un fasse le chien sanguinaire: je n'ai pas peur des responsabilités ». La Reichswehr étant en capilotade, il délègue, aux Freikorps, la charge de l'exécution de la répression, et les lâche, sur Berlin : la répression est proportionnelle à l’ampleur du mouvement. L'insurrection est écrasée, au cours de la « Semaine sanglante », du 11 au 15 janvier 1919.

Le Sozialdemokrat Gustav Noske (1868 Brandenburg an der Havel, Königreich Preußen - 1946 Hannover, Niedersachsen), ministre de la Défense, avait, clairement, demandé, à Ernst Julius Waldemar Pabst (1880 Berlin - 1970 Düsseldorf, Nordrhein-Westfalen), anticommuniste, contre-révolutionnaire, fabricant d'armements, criminel, contrebandier, putschiste, qui considérait la démocratie comme un bac à sable réservé aux mauviettes, d’intervenir, contre Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg : « Il faut que quelqu’un mette enfin ces fauteurs de troubles hors d’état de nuire ». Pabst fit appréhender Karl et Rosa, et écrivit: « Je me retirai dans mon bureau pour réfléchir à la façon de les exécuter. Qu’il faille les tuer, ni Noske, ni moi-même, n’en avions le moindre doute ».

Les Freikorps, milice d'extrême-droite, sont lâchés, sur Berlin, par le sus domesticus Sozialdemokratische Partei Deutschlands sanguinolent Noske, et prennent en mains la répression de l'insurrection, qui est écrasée, au cours de la « Semaine sanglante », du 11 au 15 janvier 1919. Rosa Luxemburg & Karl Liebknecht sont arrêtés, puis exécutés, le 15 janvier 1919. "L'ordre règne à Berlin", fanfaronne la presse bourgeoise.

Date de dernière mise à jour : 27/02/2024