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Leo Jogiches (1867 Vilnius, Lituanie - 1919 Berlin assassiné) est un militant communiste juif polonais, actif en Lituanie, Pologne, & Allemagne. Dans les années 1880, il participe au kroujok -cercle de propagande révolutionnaire juif- de Vilna. Le dimanche 9 janvier 1905, une foule pacifique de 50 000 à 100 000 personnes participe à une marche, à Pétersbourg, capitale de l'Empire russe. La cavalerie verrouille la place du palais d'Hiver, et l'armée tire : 200 morts. Cet événement tragique marque le début de la révolution russe de 1905. Dès février, Leo quitte Berlin, pour Cracovie, où il fonde une nouvelle publication de la Social-démocratie du Royaume de Pologne et de Lituanie, le Czerwony Sztandar, Le Drapeau rouge. Il se rend, ensuite, à Varsovie, pour y négocier une alliance, avec le Bund, ce que Rosa Luxemburg, hostile à l'idéologie nationaliste des militants juifs, désapprouve, vivement.

Rosa dénonce le rôle du militarisme, pour l’accumulation du capital, et pour le développement de l’impérialisme, qui exploite d’autres continents, des peuples, et des biens communs. Elle fait valoir, dans L’Accumulation du capital, que : “Le militarisme a une fonction, déterminée, dans l’histoire du capital. Il accompagne toutes les phases historiques de l’accumulation.”

En janvier 1917, les opposants à la guerre sont exclus du Sozialdemokratische Partei Deutschlands. En avril, ils constituent l'Unabhängige Sozialdemokratische Partei Deutschlands, dont la Spartakusbund constitue le courant d'extrême gauche.

Karl Liebknecht (1871 Leipzig, Sachsen - 1919 Berlin) est, comme son père Wilhelm, membre du Sozialdemokratisache Partei Deutschlands. Son Militarismus und Antimilitarismus parait en 1907. Les premiers tracts signés "Spartakus" apparaissent, début 1916. En janvier 1917, les opposants à la guerre sont exclus du Sozialdemokratische Partei Deutschlands. Le 31 décembre 1918, la Spartakusbund et d'autres groupes se constituent en Kommunistische Partei Deutschlands, avec la visée de faire, de l'Allemagne, une « République des conseils ».

La pétition des travailleurs et des habitants de Pétersbourg, du 9 janvier 1905, est un document, rédigé à l'attention de l'empereur Nicolas II. Ce document, établi entre le 5 et le 8 janvier, par un groupe de travailleurs, dirigeants du Collectif des travailleurs russes de Pétersbourg, avec la participation de représentants de l'intelligentsia démocratique, comprend un certain nombre d'exigences, dont certaines sont d'ordre politique, d'autres d'ordre économique. La principale de ces exigences est la convocation de représentants du peuple, sous forme d'assemblée constituante, sur base d'un vote universel, direct, secret et égalitaire.

Les travailleurs de Pétersbourg présentent la pétition, au monarque, le dimanche 9 janvier 1905. Nicolas II répond par une fusillade, meurtrière, dite du « Dimanche rouge ». Cela met le feu aux poudres : la révolution éclate.

Leo Jogiches (1867 Vilnius, Lietuvos Respublika - 1919 Berlin) quitte, en février, Berlin, pour Cracovie. Il se rend, ensuite, à Varsovie, pour y négocier une alliance, avec le Bund, ce que Rosa Luxemburg, hostile à l'idéologie nationaliste des militants juifs, désapprouve, vivement.

Rosa retourne en Pologne, où elle est arrêtée. Elle est retenue, 5 mois, à Varsovie, à la Citadelle, en 1906, pour sa participation à l’insurrection. Finalement, elle est libérée, en vertu de sa nouvelle citoyenneté allemande.

En décembre 1906 , le tribunal de Weimar condamne Rosa Luxemburg à deux mois de prison pour avoir, lors du congrès du Sozialdemokratische Partei Deutschlands en 1905, incité le prolétariat allemand à suivre l'exemple révolutionnaire russe. Elle purge sa peine, en juin-juillet 1907.

D'abord tendance du Sozialdemokratische Partei Deutschlands, puis de l'Unabhängige Sozialdemokratische Partei Deutschlands, la Spartakusbund, fondée en 1914, par Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, est un mouvement politique d’extrême gauche, marxiste, révolutionnaire.

Rosa Luxemburg passera, en raison de son hostilité à la guerre, presque toute la durée de la Première guerre mondiale, en prison : Berlin-Barnimstraße, forteresse de Wronki, Poznań, Breslau, et Wroclaw.

Le 1er mai 1916, les spartakistes organisent un rassemblement. Conseillé par Fabrice Florent, Il est plus facile de céder son siège à une femme dans l'autobus qu'à l'Assemblée nationale, Karl Liebknecht (1871 Leipzig - 1919 Berlin) tient un discours antiquaire : « À bas la guerre ! À bas le gouvernement ». Il est accusé de trahison, et condamné à 4 ans de prison. Dans ce climat délétère, combien sont capables d’entendre ce discours qui rappelle que le militarisme est un pur produit du capitalisme, et appelle à l’unité du prolétariat ?

La révolution russe, d’octobre 1917, a un grand retentissement, dans la population. Rosa la soutient, depuis sa prison, contre les dirigeants du Sozialdemokratische Partei Deutschlands. Dans les tranchées, les usines, les quartiers ouvriers surpeuplés et insalubres, la colère monte : contre la monarchie, l’armée, et l’aristocratie foncière.

Pressentant la fin de la guerre, la vanité du combat, et l'inanité suicidaire de l'opération, les marins de Kiel, un important port militaire allemand sur la mer Baltique, se révoltent, contre l’ordre qui leur a été donné, le 28 octobre 1918, par l'amiral Reinhard Scheer (1863 - 1928), d’entreprendre une sortie, contre la flotte anglaise, d'affronter la Royal Navy dans un ultime combat, « pour restaurer l'honneur ». Amis, rotez : « Vous êtes fou, il pleut tout le temps, là-dedans ! »

La mutinerie débute, dans le port de Wilhelmshaven : refus des marins, de quelques navires de la Marine impériale allemande, stationnée dans la rade de Wilhelmshaven, d'appareiller, pour aller combattre les Anglais. Elle se double d'une exigence de paix immédiate. A Kiel, la mutinerie gagne la base navale, puis le chantier naval. La révolte se propage, de port en port. Les marins, pour qui les ouvriers prennent fait et cause, créent des conseils de soldats. À Berlin, le 9 novembre, les grèves éclatent. Dans de nombreuses villes, on proclame la République. Des conseils d’ouvriers et de soldats, qui s'étaient constitués, sortent du maquis.

La défaite allemande, de novembre 1918, avec les horreurs subies par les soldats au front, aboutit à l’abdication de Guillaume II. Quand Rosa quitte l’enceinte de Breslau, le 8 novembre 1918, elle solde sa neuvième incarcération, et retrouve Berlin, en pleine révolution. Le lendemain, Karl Liebknecht est libéré.

Les Freikorps étaient des unités de volontaires, très souvent nationalistes d'extrême-droite, civils ou militaires, rattachés, ou non, à une armée régulière. Il pouvait s’agir, également, d’unités paramilitaires, ou d’unités formées, spontanément, par des civils. Parfois improvisés et sous-équipés, les Freikorps avaient, généralement, un encadrement autonome. Les Freikorps se développèrent, après la démobilisation générale, à laquelle l’Allemagne fut contrainte, par l’armistice, et dont la conséquence fut la perte des repères, pour une partie des anciens combattants. Le Sozialdemokratische Partei Deutschlands utilisa, abondamment, et sans vergogne, ces ressources disponibles, dans sa lutte contre le communisme.

La Spartakusbund se transforme, en décembre 1918, en Kommunistische Partei Deutschlands.

The situation was, then, a power struggle between the Sozialdemokratische Partei Deutschlands, led by Friedrich Ebert, which favored a social democracy, and the Kommunistische Partei Deutschlands, led by Karl Liebknecht and Rosa Luxemburg, which wanted to set up a council republic.

L'assassinat de Liebknecht et de Rosa Luxemburg est préparé, à partir des premiers jours de décembre. On put lire, sur des affiches placardées, dans tout Berlin : « Ouvriers, citoyens ! La patrie est tout près de sa ruine. Sauvez-la ! La menace ne vient pas du dehors, mais de l’intérieur : c’est le groupe Spartakus. Tuez ses chefs ! Tuez Liebknecht ! Alors vous aurez la paix, le travail et le pain ! »

Calendosse, baguette, et kil de rouge. Une série de révoltes, généralement connues sous le nom de mutineries de la mer Noire, survient, au sein des troupes terrestres, des bâtiments français de l’escadre de la mer Noire, et les villes portuaires, en 1919, alors que le gouvernement français soutient les forces tsaristes « blanches », dans la guerre civile russe, contre les révolutionnaires bolcheviques.

Les sociaux-démocrates disent, alors, avoir sauvé la démocratie. La suite prouva que non ! Leurs agissements pèseront, très lourd, dans la montée du nazisme. En entretenant les Freikorps, et en massacrant les spartakistes, le Sozialdemokratische Partei Deutschlands fit le lit du Nationalsozialismus.

L’assassinat de Luxemburg et Liebknecht marque une nouvelle étape, dans la violence bourgeoise. Jusque là, l’État, comme dans la répression de la Commune de Paris, en 1871, en France, avait su prendre une revanche sanglante, contre les ouvriers révolutionnaires, par des exécutions massives. Mais l’assassinat de dirigeants d’un parti révolutionnaire, par des organes de l’État, sans procès ni jugement, était un phénomène nouveau, qui allait, malheureusement, constituer un précédent.

Rosa avait 48 ans. Son aura dépassera, largement, le cercle des militants. Dans la poitrine de la révolutionnaire anarchiste battait le cœur d’une grande idéaliste. De sa prison : "Ah ! chère amie, j’ai vu ici une grande souffrance. Dans la cour où j’ai droit à des promenades, arrivent fréquemment des chariots de l’armée remplis à ras bord de sacs ou d’uniformes de soldats et de vieilles chemises souvent tachées de sang. On décharge tout cela chez nous, on le répartit dans les cellules, pour que les femmes le réparent, puis c’est réexpédié dans les casernes..."

En beaucoup d’endroits de la région de Goulaï-Polé, des communes paysannes surgirent, appelées « communes de travail » ou « communes libres ». Ainsi, près du bourg Pokrovskoïé, s’organisa la première commune libre du nom de Rosa-Luxemburg. Les membres en étaient tous des indigents. Au début, cette commune ne comprenait que quelques dizaines de membres ; puis, leur nombre augmenta jusqu’à plus de trois cents.

Dans une similarité de logique avec les thèses et actions anarchistes et libertaires historiques, les situationnistes se considéraient comme les héritiers et continuateurs de différents courants de pensée, notamment les pensées d'Anton Pannekoek et de Rosa Luxemburg, le communisme de conseils, la pensée du jeune Georg Lukács, voire du jeune Marx, ou la créativité rabelaisienne, ainsi que celle du groupe Socialisme ou barbarie.

Non esiste, oggi, che un pericolo nel mondo, dal punto di vista della difesa della nostra società: ed è che i lavoratori arrivino a parlarsi della loro condizione e delle loro ispirazioni senza intermediari.

"Il n'existe aujourd'hui qu'un péril au monde, du point de vue de la défense de notre société, et c'est que les travailleurs parviennent à se parler de leur condition et de leurs aspirations sans intermédiaires.", Gianfranco Sanguinetti, né le 16 juillet 1948, à Pully (canton de Vaud, Suisse), vigneron, ancien membre de la section italienne de l'Internationale situationniste, in Véridique rapport sur les dernières chances de sauver le capitalisme en Italie, 1976.

No future. Le communisme, ici et maintenant.
Sans chef, sans parti, sans syndicat. Tout le pouvoir aux paupiettes !!!

Un Coup de Da jamais n'abolira le Azor. Loto-dissolution des ripailleurs sera l'oeuvre des ripailleurs eux-même.

"La dissolution n’est pas un dîner de Gaulois", Miaou-ses-tongues (1893 Shaoshan, Chine - 1976 Beijing), fils de paysans aisés, membre du Parti communiste chinois, fondateur de la république populaire de Chine, in Rapport sur l’enquête menée dans le Hunan à propos du mouvement paysan, mars 1927.

Akela de Baussens, & Vénus de Willendorf, lauréates des Ateliers Merdico, sous la haute protection de l'appeau lisse, d'une faim de mer, dans un gang de velus, et de Maître Jean-Yves Péteux d'Hyères, avocat à Cabourg, de l'autre. Et, lent faire, c'est lèse-autre.

L’histoire de Cabourg est liée à celle de Marcel Proust (1871 Paris - 1922), écrivain français, dont l'œuvre principale est la suite romanesque, intitulée À la recherche du pain perdu, publiée de 1913 à 1927. Chaque été, à partir de 1907, l’écrivain quitte Paris, et s’installe dans la station balnéaire, pour se ressourcer. Depuis le 4e étage du Grand Hôtel, il observe, et écrit.

L'écrivain romantique François-René de Chateaubriand (1768 Saint-Malo, Ille-et-Vilaine  - 1848 Paris) passa une partie de sa jeunesse, au château de Combourg : « L'ensemble du château, fièrement assis sur le rocher, — avec son étang et ses bois, l'église et les maisons de la petite ville qui l'entourent, la vallée qui s'ouvre devant lui et le vaste horizon de landes qui la termine, présente un caractère de grandeur mélancolique qui n'est point sans charmes ».

"De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose."
Paul Verlaine (1844 Metz, Moselle - 1896 Paris), in Art poétique.

Date de dernière mise à jour : 09/04/2024