Zionism
Fruit monstrueux de la culpabilité
Le sionisme instrumentalise l'antisémitisme. Nous, étudiant-e-s juif-ves horrifié-e-s par les horreurs commises contre la population gazaouie, impliqué-e-s dans les mobilisations étudiantes pro-palestiniennes, nous réfutons les accusations d'antisémitisme menées à leur encontre et nous unissons à leurs côtés. Les étudiant-e-s juif-ve-s ont fait partie intégrante de la mobilisation en faveur du peuple palestinien.
Justice, ou les valeurs de l'amertume. La Rey est nue, au Mur ? Après la publication du dessin -contesté- de la mal-nommée Coco, t'as le look, retorse, obtuse, affreuse, muse endorphine, Jedi malfaisant, la question se pose : Coco est-elle arabophobe ? Est-elle un schnorchel des sionistes, emportée par le fioul qui irrigue l'industrie de la mort de l'Occupant israélien ?
Je trouve, pour ma part, ce dessin -radicalement- de rares mépris, inhumanité, obscénité, et irresponsabilité. L’arrogance satisfaite de Rey, la reine des connes, peut-être, la championne des assassins, assurément, causeuse impitoyable, en tous cas, me laisse pantois.
Après plus de 70 ans d'occupation, des mécréants, ne comprenant toujours rien aux vertus de l'élection, ripostent. Mais, qu’est-ce que ces gnomes reprochent -donc- à Rey ? Est-ce d’appartenir à quelque faction malhonnête, hostile à l'intelligence et à la justice ? Allez savoir. Au moins, torché comme cela, on ne devrait pas retrouver l’arme du crime.
Theodor Herzl (1860 Pest, Hongrie - 1904 Reichenau an der Rax, Niederösterreich pneumonie), considéré comme le fondateur du mouvement sioniste, publie, en 1896, Der Judenstaat, L'État des Juifs, où il tient pour acquis que les peuples du monde ne pourront supporter, à longue échéance, ni le Peuple d'Israël en leur sein, ni son particularisme religieux, ni ses leaders, ni sa mentalité. Dans sa frénésie déportatrice, Herzl avait un comportement étrange. Il allait voir les dirigeants droitiers, et leur tenait le surprenant propos suivant : Démagogues de tous les pays, unissons-nous: soutenez mon projet, et je vous débarrasserai de vos Juifs.
Nétanyahou, c'est le chaos et la mort... généralisés !!! Après six mois de recrudescence de la violence, Nétanyahou est critiqué de toutes parts, et doit faire face à la colère de l'opinion, d'opposants, de familles d'otages, qui lui reproche de ne pas avoir réussi à les faire libérer. Des milliers de personnes ont manifesté, à Tel-Aviv et Jérusalem, pour appeler à sa démission.
Au sein du gouvernement, des voix dénoncent sa stratégie militaire, et appellent à des élections anticipées. "Ce gouvernement est responsable", "Les objectifs de guerre ne sont pas atteints", "Inimitié entre l'armée et le Premier ministre", "Manœuvre pour éviter toute responsabilité", etc.
Le pitoyable député français débile n’a jamais cessé d’encourager la pornographie israélienne. Depuis la reprise de la guerre ouverte, après soixante-quinze ans d’occupation violente, la situation, en Palestine, est terrifiante. Un État a assassiné plus de 32 000 personnes, explosant, ainsi -largement- le ratio en vigueur, pendant l'Occupation nazie, qui était, à l'époque : pour un Boche égratigné, vingt indigènes fusillés. Et le sus domesticus complaisant, pleurnichard, et meurtrier sanguinolent, et fier de l'être, marchand sur les os, de nous chier, à la gueule : « Et ce n’est pas fini ! » Finissons-en, quant à nous, avec le communautarisme !!!
On assiste à une recrudescence des violences des colons, à l’encontre de la population autochtone. Ces violences, récurrentes depuis des décennies, ont -encore- pris plus d'ampleur : 400 personnes ont été tuées, et des centaines blessées, en Cisjordanie, et à Jérusalem-Est.
La Wehrmacht défile, au pas de l'oie, sur les Champs-Élysées : Bruits de bottes. Extermination, en Palestine : Business as usual. Mille-huit, assassinés car résistants, otages, Juifs, ou communistes, qui sont autant d'appels à notre vigilance.
L'Occupant, pendant la Guerre, celle qui avait des effets, également, à l'époque, sur le territoire français, était la cible de vilains. Quand un des siens était assassiné, l'Occupant mettait en œuvre le ratio suivant : un Boche tué, vingt indigènes assassinés. Du fleuve à la mer, ce ratio est -très largement- outrepassé, par l'État ayant l'armée la plus morale du monde.
Un déchainement de violence inouïe touchant, massivement, principalement, et indistinctement, la population, a débuté, de nouveau, en Palestine. Le bilan des attaques, incessantes, menées, par Israël, est effroyable. « Les murs, des pierres, du ciment, du verre ont commencé à nous tomber dessus. Les murs et les piliers se sont effondrés sur nous du fait de la puissance de la frappe », raconte un survivant. Le crime paie : des pays contribuent aux crimes de guerre, en fournissant des armes, à l'agresseur. La bombe, une bombe guidée de 110 kg, d'un prix moyen de 39 000 $, capable de perforer plus de 2,4 mètres de béton armé, a été mise au point & fabriquée par Boeing Defense, Space & Security, pour l’US Air Force. « Les petits corps de mes enfants étaient déchiquetés », avoue le jeune père. Ils avaient quitté Gaza, pour Rafah. Les bombardements, le siège, la déprivation d’eau et de nourriture, la destruction des structures essentielles -le système de santé, à Gaza, est moribond-, ces crimes -atroces- pèsent lourd, sur la conscience de l'Humanité.
En Palestine, la situation est gravissime. A Gaza seulement, le bilan est catastrophique. Le territoire devient, sous nos yeux, un cimetière géant : plus de 26 000 personnes -dont au moins 10 000 enfants- ont été assassinées, par les envahisseurs israéliens. 85 % de la population a été déplacé; 70 % des habitations et des infrastructures, détruit. Le siège de la bande de Gaza restreint très fortement -ou interdit- l’accès, de la population, à l’eau, à la nourriture, à l’assistance médicale, et au carburant. Se fondant sur des observations qui dévoilent que des crimes de guerre -et d'autres violations du droit international- ont été commis, la Cour internationale de justice a rendu un arrêt, concluant que la survie des Palestiniens de Gaza était menacée. Dans le même temps, alors que le monde a le regard focalisé sur Gaza, depuis 4 mois, une vague de grande violence sabbat sur la population palestinienne, en Cisjordanie. Les forces armées d'occupation se déchaînent : homicides illégaux, obstructions aux interventions médicales, attaques de secouristes, etc. Il faut mettre fin aux souffrances des populations. Il y a un risque sérieux de génocide.
Aïda est l’un des trois camps de réfugiés de Bethléem. Il subit, de plein fouet, la crise économique : la presque totalité de sa population souffre du chômage. L’aide alimentaire y est dérisoire; la prise en charge médicale, dégradée. Zone du monde la plus exposée aux gaz lacrymogènes, Aïda est la cible fréquente de l’armée d'occupation et, depuis la recrudescence récente de la violence israélienne, en Palestine, la situation s'est aggravée. L'Unrwa est au cœur de la vie du camp : l'agence onusienne assure le ramassage des ordures, la santé, l’éducation, et l’aide alimentaire. Mais, l'Unrwa souffre, soudainement, de la décision -radicalement ignominieuse et irresponsable- d'une part importante de ses financeurs, de la dépriver de ses moyens de fonctionnement. Il est fondamental, et vital, que les tristes déserteurs reviennent sur leur rétractation, très rapidement. Dans le cas contraire, l’Unrwa pourrait se trouver réduite au pire des scénarios, celui d’arrêter ses opérations : ce qui priverait, de services vitaux, plus de quatre millions de personnes. A l'heure où la Cour internationale de justice a déterminé que les entreprises israéliennes constituent -potentiellement- un génocide. La région pourrait s'en trouver, plus encore, déstabilisée.
Les décès sont difficiles à dénombrer, et sous-estimés. Pendant que les Palestiniens sont massacrés, sans beaucoup de réactions planétaires efficaces, le génocide, dont le risque est reconnu par la Cour internationale de justice, commence à se réaliser. Le nord est totalement détruit et le sud, vers Rafah, totalement bloqué. Les observateurs s'alarment des conditions, les pires, dans lesquelles la médecine tente de s'exercer. Les infrastructures de santé sont attaquées, militairement, en tant que telles. Les humanitaires sont des cibles. Les moyens de communication sont dégradés. La plupart des hôpitaux sont dysfonctionnels et surchargés, et ne disposent plus des médicaments : antalgiques, antibiotiques, anesthésiants, nécessaires à l'exercice de leur activité. La rareté du fuel et de l'électricité accentue l'indisponibilité d'un plateau technique défectueux. Faute de ressources médicales suffisantes, de nombreuses situations de détresse sanitaire ne peuvent pas être traitées. La proportion d'enfants, parmi les blessés, est très élevée. Les médecins doivent faire face à des blessures importantes, nécessitant des amputations. Sans anesthésiants, on ampute... sans anesthésie, à même le sol, n'importe où, hors de tout standard. Du fait de absorption, par la population, d’eau non potable, saumâtre, ou mal filtrée, des épidémies -d’hépatite A, ou de gastroentérite- se développent. Les infections respiratoires, dues à la vie précaire, se développent, également, sans espoir d'être soignées. Des enfants et des nourrissons, qui ne mangent pas à leur faim, ont des défenses immunitaires déprimées, et sont fragilisés. La peur de la mort est présente, en permanence, et on ne peut pas y apporter de réponse appropriée.
David a émigré : "Ma famille est laïque, et pas la plus sioniste". Offensive terrestre, entrée dans Gaza, de nuit : "Nous roulons, à pleine vitesse, tous feux éteints, pour ne pas être repérés". La dépouille d'un terroriste, croisée en pleine rue, dévorée, sous nos yeux, par les chiens : "Ce sont nos ennemis, mais il s'agit de corps humains, tout de même". Des explosions, près du camp de base : "Il est difficile de se rendormir, après un réveil en sursaut, on est complètement désorientés". Le stress, la suspicion : "On choisit de ne pas entrer dans le bâtiment". Il était piégé. C'est une guerre particulièrement vicieuse : "Les combattants du Hamas sortent de leur cache, en claquettes, tirent au lance-roquette, et s'en retournent". Cette guerre, à laquelle il participe, David ne la voit pas, pour autant, comme une opération optimale : "Il y a un manque de clarté, du gouvernement, sur les objectifs. Et on ne pourra pas -indéfiniment- mobiliser 360 000 réservistes. Cela représente un coût -exorbitant- pour le pays". David a vécu "une immense chute d'adrénaline", à son retour. Il pourrait -de nouveau- être mobilisé, "en fin d'année".
Deux millions trois cent mille êtres humains, pris en souricière, bombardés, affamés. Sans pain, ni eau, ni électricité, ni essence... sans internet. Des cadavres, des décombres, des hôpitaux détruits, des ruines. Un crime contre les populations, contre l’Humanité. Une obscénité qui se déroule, sous nos yeux, au XXIe siècle, 85 ans après la création du ghetto de Piotrkow, 76 ans après le début de la Nakba. Nous en entendons les échos, les cris de désespoir, la culpabilité, les émotions exacerbées... arrogance imbécile des bouffons pitoyables demeurés au pouvoir.
"Il fallait que l'on fasse quelque chose, raconter ce qui se passait une fois rentrés chez nous. Il fallait que les gens comprennent", Yahuda Shaul, ancien soldat israélien, in "Hébron, Palestine : la fabrique de l'occupation".
« La violence du Hamas est sans excuse, mais pas sans cause », Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française.
Le sionisme – le retour à Sion, l’un des monts de Jérusalem et, par métonymie, la terre du peuple juif – prétend redonner, aux Juifs, un foyer national. Cette vision, imbibée de particularisme, méprisante de la réalité, production de panseurs honteux, mal inspirés, hantés par des convictions auto-centrées, autant qu'irrationnelles, ne peut qu'entretenir le malheur : Israël, c'est la Shoah, jusqu'à la fin des temps et l'éternité, c'est long, surtout vers la fin.
Et, homemade, c'est tellement plus délicat !!! Killing of three Israeli hostages by friendly fire in northern Gaza. Soldiers in the area spotted a building two days prior with the inscription "SOS" and "Help! Three hostages" written on one of its walls. During the encounter with troops, the hostages waved a white flag, and one yelled for help in Hebrew. In Tel Aviv, hundreds protested overnight. L'enfer, c'est les autres : vilains Palos, ne tuez pas les gentils coucous, on fait cela, très bien, nous-mêmes, on a pas besoin de vous ! Encore trois objecteurs de conscience assassinés par leur propre armée. Si c'est pas malheureux, ça !
"Dieu me garde de mes amis ; mes ennemis, je m'en charge", Αντίγονος Β΄ Γονατάς (319 avant Gonnoi, Θεσσαλία - 239), roi de Macédoine, un des principaux Épigones, les héritiers des Diadoques, qui accède au pouvoir en repoussant l'invasion des Galates, et installe, durablement, la dynastie antigonide sur le trône.
« Je soutiens que le moyen violent du refus du service militaire reste le meilleur moyen. Il est préconisé par des organisations qui, dans divers pays, aident moralement et matériellement les courageux objecteurs de conscience », Albert Einstein (1879 Ulm, Wurtemberg - 1955 Princeton, New Jersey), physicien théoricien.
Zionism is a terrorist and racist ideology that postulates and claims that Jews have the right to establish an exogenous state on the territory of the Palestinians.
On appelle, depuis l'Antiquité, Palestine, une région du Proche-Orient située entre, à l'est, le fleuve Jourdain et la mer Morte et, à l'ouest, la mer Méditerranée.
Joachim du Bellay est un poète français (1522 Liré, Anjou - 1560 Paris). Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, un groupe de poètes, pour lequel il rédigea un manifeste : La Deffence et Illustration de la Langue Francoyse. Son œuvre la plus célèbre, Les Regrets, est un recueil de sonnets, d'inspiration élégiaque, puis satirique et, finalement, encomiastique, écrit à l'occasion de son voyage à Rome, en 1553-1557.
"Si un homme quelconque s’aperçoit qu’il peut vivre plus commodément, suspendu au gibet, qu’assis à sa table, il serait insensé de ne pas se pendre.", Baruch Spinoza (1632 Amsterdam - 1677 La Haye), philosophe néerlandais, issu d'une famille juive marrane séfarade portugaise. Son prénom portugais est Bento, son nom de famille, Espinosa, il occupe une place importante dans l'histoire de la philosophie, sa pensée, appartenant au courant des modernes rationalistes, ayant eu une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs ultérieurs.
Karl Marx (1818 Trier, grand-duché du Bas-Rhin - 1883 London), philosophe, économiste, historien, sociologue, journaliste, théoricien de la révolution, socialiste et communiste prussien, lui aussi, écrivit son Défense et illustration, avec son pote protestant Friedrich, fils d'un industriel fortuné du textile, c'est manifeste !!! "Cet ouvrage expose avec une clarté et une vigueur remarquables la nouvelle conception du monde, le matérialisme conséquent", Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine.
Profondément conservateur, Viatcheslav Plehve (1846 Mechtchovsk, Россия - 1904 Pétersbourg), est directeur de la police tsariste, puis ministre de l'Intérieur de 1902 à 1904. Il encourage les pogroms de 1903, et dissout le syndicat de la police. Il rencontre Theodor Herzl, qui recherche une alliance avec les nationalistes, escomptant qu'ils verraient dans le sionisme une habile manière de se débarrasser de "leurs" Juifs.
Arthur James Balfour (Whittingehame, East Lothian 1848 - Woking, Surrey 1930), député leader des conservateurs aux Communes, qui succède, en 1902, à son oncle James Gascoyne-Cecil (1861-1947), comme Premier ministre du Royaume-Uni, est célèbre pour son action, en tant que Foreign Secretary, dans le gouvernement de David Lloyd George, pendant la Première Guerre mondiale et, en particulier, pour sa fameuse déclaration Balfour, qui donne, aux Juifs, le quitus du Royaume-Uni, pour leur installation, en Palestine, alors sous mandat britannique.
Sigmund Freud (1856 Freiberg, empire d'Autriche - 1939 London) n’est jamais venu à Jérusalem. Depuis ses premières lettres à sa fiancée, Martha Bernays, jusqu’à sa dernière œuvre importante, L’Homme Moïse et la religion monothéiste, publiée en 1939, Freud est assez clair, quant à son point de vue sur le sionisme. Vers la seconde partie de sa vie, les tentatives, répétées, de l’enrôler sous cette bannière, l’amenèrent, plus d’une fois, à se prononcer, sur sa position sur le projet.
"le seul groupe auquel j’ai jamais appartenu était celui des sionistes. C’était bien sûr seulement à cause d’Hitler. C’était en 1933-1943. Ensuite, j’ai rompu", Johanna Arendt (1906 Hannover, Niedersachsen - 1975 New York), dite Hannah Arendt, politologue, philosophe, et journaliste allemande, naturalisée américaine; connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité, et la philosophie de l'histoire et, en particulier, pour le concept philosophique de banalité du mal, qu'elle développa, en 1963, dans son ouvrage Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal. Et la banalité du mal, cela fait plus de 75 ans que cela dure, en Palestine.
Foreign Office
November 2nd, 1917
Dear Lord Rothschild,
I have much pleasure in conveying to you, on behalf of His Majesty's Government, the following declaration of sympathy with Jewish Zionist aspirations which has been submitted to, and approved by, the Cabinet.
"His Majesty's Government view with favour the establishment in Palestine of a national home for the Jewish people, and will use their best endeavours to facilitate the achievement of this object, it being clearly understood that nothing shall be done which may prejudice the civil and religious rights of existing non-Jewish communities in Palestine, or the rights and political status enjoyed by Jews in any other country."
I should be grateful if you would bring this declaration to the knowledge of the Zionist Federation.
Yours,
Arthur James Balfour
For more than 90 percent of the British Palestine's population, the Palestinians, Balfour's letter was an act of betrayal, promising their land to some others, at the stroke of a colonial pen.
La situation s’assombrit, en Allemagne, dans les années 20. Albert subit des attaques, et sa sécurité est menacée. Il apporte son soutien au mouvement sioniste. Entre 1919 et 1930, Einstein écrit, abondamment, sur le sujet du sionisme. Il accompagne Chaim Weizmann aux États-Unis, pour une campagne de récolte de fonds, et participe à l’inauguration de l’université de Jérusalem. Mais, à propos d'une invitation à s’établir à Jérusalem, Einstein écrit : « le cœur dit oui mais la raison dit non ».
Des émeutes arabes ayant causé, en 1929, la mort d’une centaine de Juifs, Freud refuse de signer la pétition condamnant ses émeutes. Il éprouve de la sympathie pour la cause sioniste, et les implantations juives en Palestine, mais ne croit pas que le projet d’un État juif, soit réaliste. La solution, envisagée, dans un premier temps, par Herzl, de fonder une patrie, dans un espace moins marqué historiquement, lui semble plus raisonnable, mais peu susceptible de susciter l’enthousiasme.
At that time, the challenge was to oppose the inept and, dramatically, guilty project of creating an exogenous state in Palestine. The creation of the State of Israel led to the displacement of hundreds of thousands of Palestinians, forcibly expelled from their lands.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'engagement d'Einstein, vis-à-vis d'Israël, devient plus nuancé, du fait de son engagement pacifiste. En 1948, il cosigne une lettre, condamnant le massacre de Deir Yassin, commis par des combattants de l’Irgoun et du Lehi. En 1952, Ben Gourion lui propose la présidence de l’État : il refuse.
Il n’existe « aucun espoir d’établir la paix sans résoudre la question palestinienne », lançait l’essayiste et romancier afro-américain James Arthur Baldwin (1924 New York - 1987 Paul-de-Vence, Alpes-Maritimes).
Le 27 avril, très tôt, Adolf Hitler ordonne d'inonder le métro de Berlin, pour empécher l'infanterie russe de parvenir, directement, aux environs de la Reichchancellerie, par les galeries souterraines. Le génie fait sauter les murs du canal, entre les ponts de Mockern et de Schoeneburg. L'eau commence à couler. Des cris, des sanglots, des jurons. Les gens se battent, autour des échelles des puits aériens qui mènent jusqu'à la rue. Les enfants et les blessés sont abandonnés, et piétinés à mort. De nombreux soldats et civils, qui s'étaient réfugiés dans les tunnels, se noient. Il y aura de nombreux blessés et morts civils.
Le projet de création d'un État d’Israël, qui voit sa théophanie, le 14 mai 1948, quand David Ben Gourion prononce la "déclaration d'indépendance d'Israël" n’a, en réalité, pas été formé pour résoudre quelque "question juive" que ce soit : il a été formé pour satisfaire les intérêts -matériels, moraux et, dramatiquement, égoistes- des occidentaux et, plus encore, pour tenter de soigner, juguler, résorber l'intense et profond sentiment de culpabilité chrétienne, qui hante l’Europe, en particulier depuis la dernière guerre mondiale.
Pour ce qui est de la France, la loi qui fait cet amalgame, aussi douteux que complaisant, est, à la fois, une honte pour le Législateur, et une injure à l'intelligence.
Devant l'échec patent du projet Balfour, structurellement problématique, et ses conséquences, pour toute la région, comme l'actuelle révolte des indigènes le montre, il semblerait raisonnable que l'État d'Israël procède à son auto-dissolution.
Date de dernière mise à jour : 20/04/2024